سلام و مرحبا


أقوم المسالك، مدوّنتكم لما وراء الأخبار السّياسيّة و كلّ ما يهمّ الشّأن العام.

Tuesday, July 31, 2012

Tunisie: une crise de morales?



La morale n'est pas un  mot banale ou un symbole désignant les quelques mouvements mécaniques respectant quelques normes comportementales superficielles. En effet l’éthique, est une science multi-branche . Cela n’est gère étonnant si l’on considère que cette science concerne la recherche et l’établissement des principes logiques sur lesquels s’établissent nos jugements moraux. L’attribution d’un qualificatif qualitatif a une action, du genre «bon» ou «mauvais» ou transférer ce jugement  sur l’auteur de l’action ou l’idée n’est pas une action arbitraire ou hâtive. Elle est le résultat de théories morales « dominantes » et  de l'accumulation historique et théologique propre à l’environnement ou le processus moral se déroule. Une partie majeure des systèmes moraux n’est pas rédigée et on ne peut les consulter lors des transactions rapides de la vie quotidienne. Cependant, les règles morales implicites sont le garant réel de la confiance en autrui et préviennent le dérapage dans la méfiance et craintes exagérées et dans  le chaos et l’impossibilité de coexister.
Donc, il est impossible à toute force ou pouvoir politique d’améliorer la qualité de vie d’un groupe ou d’une société sans qu’elle ait déjà un ‘tissu moral fort en soutien. Il est impossible d’établir un mécanisme ou chaque citoyen aurait un gardien vérifiant ces actions. Le discours indécent en public, l’ harcèlement dans les rues et la tricherie dans les marchés sont tous des comportements que n'importe quel gouvernement, démocratique ou pas, ne peut pas éradiquer.
 Pour vérifier que l’usure frappe de plein fouets le tissu moral des Tunisiens, on a juste à jeter un coup d’oeil sur n’importe quelle rue bondée. Les exemples de cette décadence sont abondants : D’abord le sentiment d'insécurité et de suspicion continue. Cette insécurité et manque de confiance en l’autre est justifiée par une prolifération maladive  du mensonge et de l’incapacité à découdre la vérité parmi les flux d’information corrompu.
Ce fléau frappe même le secteur médiatique, supposé être l'interface du peuple et sa façade sur l’étranger, mais qui ne cesse d’être impliqué dans des scandales de falsification et de corruption. Comme si cela n’était pas assez, certaines chaînes télévisées sont quasiment des portes à la normalisation avec les scènes de corruption que la famille Tunisienne refuse avec dédain. Les milieux des internautes, notamment le facebook, jouent leur part en facilitant la prolifération des rumeurs. Également en oie la hausse de l’héros tunisien comme étant celui capable de tromper les autres et satisfaire ces intérêts par des moyens corrompus. Cette image tordue su « Mhaf» est un symbole de la perte des repères  moraux a un tel point qu’un comportement que devrait être réprimandé devient héroïque.
 Cette décadence pénètre dans  toute la société et  même sa supposé élites. En effet on trouve qu’une partie de l’élite Tunisienne est pionnière et participe activement à la désintégration du tissu moral. Et cette désintégration n’est pas seulement liée à  la dictature mais constitue plutôt un phénomène général. L’Assemblée constituante, première institution démocratique en Tunisie, en est la preuve. on a tous lu et vu des députés qui placent des faux votes pour leurs collegues absents! Cet incident est très préoccupant car il s’agit-là de  la volonté de tout un peuple qui se fait truqué. Le  pire, c'est que l'incident est passé inaperçu et aucune mesure punitive à l’échelle de ce crime n’a été prise! En a plutôt ignoré l’incident laissant la tâche au facteur du temps pour diluer et faire oublier l’affaire.
Après 50 ans d'occidentalisation forcée, le fil et le constituant principal du tissu moral Tunisien, l’islam, se trouve affaibli et encerclé. la corruption morale rampante est le résultat directe de l’amputation atroce et artificielle de la Tunisie de son contexte culturel et historique naturel. La morale, en Tunisie, est proche même entremêlée avec l'islam. Donc naturellement, l’attaque parasite acharnée sur la racine Islamique des morales a aussi affaibli le tissu moral Tunisien. La plantation forcé de l'éthique et les modes de vie français et surtout l'échec de cette tentative en Tunisie ont conduit à la perte des repère moraux. Cela a produit un modèle social déformé qui n’est pas complétement occidental et français mais qui a aussi perdu le chemin de son développement culturel propre à lui.
Le système éducatif Tunisien se trouve encore sur la marge de l’effort « éducationnelle » ! Bien que cela présente une contradiction absurde mais on trouve même que le milieu scolaire a un rôle bien dérisoire en propageant les valeurs de corruption dès le jeune âge. Le propos d’établissement « éducatif » ne semble pas pouvoir quitter les plaques des écoles pour influencer ce qui se déroule dedans. A la place, en trouve que même les responsables de l’éducation des Tunisien ne sont pas adéquatement qualifiés. Cela se manifeste dans le manque du respect dans les écoles tunisiennes entre les deux partenaires principaux, les élèves et les enseignants, qui arrivent trop souvent à l’échange de violence.
 La marche vers un avenir meilleur en Tunisie ne peut réussir dans le cadre de l’absence d’un tissu moral soutenant. Il nous faut donc, penser à la manière avec laquelle on pourrait  réintroduire et renforcé le tissu moral Tunisien. Il me parait qu’un tel effort devrait se concentrer sur trois axes principaux : les medias, la religion et l’éducation.
En ce qui concerne les medias, les chaines publiques surtout, doivent être réformées pour qu’elles puissent procurer un produit médiatique qui répond aux besoins culturels et intellectuels des Tunisien et non leur instincts animal. Religieusement, il faudrait renforcer la conscience populaire du concept islamique de Helel et Haram. Cela promet d’avoir des résultats profonds sur la population croyante. Tout ça doit s’accompagner de l’établissement d’un système éducatif effectif dans lequel les sciences humaines, notamment la philosophie, reprennent leur rôle : procurer aux  élève les atouts logiques nécessaires pour  faire la « différence » entre le bien et le « mal ».

Monday, July 30, 2012

Thoughts on Corporal punishment in the school context




  It is noteworthy before starting the inquiry into the issue of corporal punishment to dismiss any assumption that it is a limited practice worldwide. Just a simple discussion with the College students will show behind any doubt that it is still practiced even though Africa seems to suffer most from it.
In the following I’ll attempt timidly to explore this practice both in reasons and effects not forgetting proposing some ‘’solutions’’.
       
    Corporal punishment is a form of punishment that takes various physical aspects. Whipping, forced walking on knees, smacking the face and various other forms. It is still a systematic policy in a number of countries meaning that it is an established practice rather than an individual abuse of power. Personally hand beating with the use a stick was the punishment that I most encountered in my primary school. The ‘’accusations’’ vary everywhere from forgetting homework to just talking with a friend. I will always remember, though, that in every class there were some kids who just didn’t undergo this ‘’ritual’ ’,they were from some special families or the teachers just ‘’knew’’ their parents.
The reasons behind this phenomenon require a serious professional investigation. But in the context of schools in North Africa, Sub-Saharan Africa and maybe Asia, I think I have a solid-enough hypothesis. Considering the wider social context of the societies that apply such measures on their students imposes itself. Bankruptcy, booming corruption and absence of basic freedoms are the norm!  Adults are constantly subjected to abnormal pressure (jobless or instable job…). The relationship between various components of society is thus characterized with oppression (or being oppressed). Students, especially kids, (along with women and handicapped people…) happen to be at the lowest ranks of this oppressive social latter. As it is easiest to apply physical forms of abuse on kids: they find themselves subject to such daily abuse. Society doesn’t even condemn it but emphasizes that it is natural (which further solidify the argument). Here I quote Dr. Lorraine Monroe (a school principal that turned a NYC troubled HS into a successful establishment and was featured in the ‘’IB world’’ magazine.). ‘’It breaks my heart when people look at kids and say: that’s just how they are at that age’’.
Other reasons are the lack of suitable legislation (even though when the legislation changes the behavior doesn’t automatically change.). This factor seems to be improving as most states are adopting laws that prohibit physical punishment as a pedagogical tool. Another factor that I find interesting but that is still not established is a historic one. Most countries in North Africa (and of course other parts of the continent) were subjected to the colonial rule of imperial France. As sates started gaining their independence they employed large numbers of French teachers as the starting generation of instructors in their young educational systems. As my father (and his generation…) told me these teachers were particularly cruel and unreasonably harsh (my mother told me that one of them would make the students lick up the ink if they dropped it, which happened a lot in a primary school!). A historical mistake of the independence state was to turn for the old defeated colonial power, France, for the fate of their first generation. Racism, hatred and feelings of superiority were at their height after the Algerian-French war which in turn fueled the corporal and harsh punishment in the post-colonial school. Some of the students who went through this era grew up to become the next generation of teachers, believing that beating was an acceptable, even beneficial, method of punishing the students.

The effects of physical punishment are beyond any doubt destructive and alarming. On a personal level, all feelings of security disappear and fear replaces it. As this state persists the pupil finds himself a slave to his fears. Expression abilities are limited and a seed of oppressive behavior that will carry on to the next generation is also planted. On the wider scale, creativity is slaughtered at a very early stage. Conformism is reinforced and no room is left for exceptional and innovative thinking or acting. Some even suffer disorders (because of abuse and violence). They are all reluctant of any form of authority but the rooted fear in them makes them suffer a form of schizophrenic behavior. Is it only a coincidence that violence on the national scale (civil wars…) is usually accompanied by inadequate educational methods? The answer is that the vicious circle of violence at a young age and the development of oppressive behavior later is the root cause of some of the problems encountered in troubled societies.   
After listing some of the reasons and effects of physical reprimanding on the pupils and their societies as a whole it is useful to propose an alternative.
I strongly believe that the whole idea of punishment in school is a very harmful concept. Reward is the right approach that is most effective in helping the student achieve academic and personal excellence. By this I mean encouraging productive behavior generously (marking systems, verbal approval and even candy). One might say: but how do we deal with destructive and harmful behavior. I respond that that punishment is certainly not the answer! School should provide support (via counseling and other forms of help) rather than to aggravate normal problematic situation into devastating social patterns.
     As a conclusion of the inquiry I believe it is fair to say that corporal punishment is the most harmful form of punishment and thus should not be adopted as an educational policy. Productive rewarding systems might be the most suitable future alternative methods.
 Sources:
January 2011 IB world magazine. Page 11
‘’Massive production… Of slaves: the Tunisian Educational System’’. Previous article that I posted on a social network by the date of January 5, 2011. 

What am I? the question remains.



The title of this book for little children is the classical but extremely decisive and fundamental question of “what…am I?” The search for a stable consistent definition of the core substance or essence of the “I” in what I “was, am and will be, has been a persistent search. No matter how many theories and “definitions” are elaborated the question seems to rather intensify in all fields of human related studies. Even though the question itself is hard to answer, one could see why it would be important to establish the nature of the “I” and how it would lead ultimately to a general definition or at least view of the collective “WE” as an addition of “self-s” or an enlargement of the individual self as Plato would suggest. By suggesting a conflict between body, soul, the self and the mind the text proposes key philosophical issues dealing with the primary question of the “who am I?”
In the following inquiry, I will develop an argument resting on the contrast between rationalist and empiricist views on the matter at hand. I will therefore start with Cartesianism then Berkleism to end with John Locke.
Cartesianism, being a moderate rational view, proposes rather sensible epistemological methods about the substances that can be known indubitably. In fact it is based on the conviction that the “wondering subject” or person undergoing the action of wondering cannot wander about whether he was doing the wondering. Even if he was to wander so, he would inevitably be the wonderer in all cases. It is not relevant here neither the complexity nor the length any mental process that “myself” undertakes, I can indubitably and abjectly cogitate that “I” and not any extraneous elements is the doer of that cognitive activity.
Quite logically it arrives at the inevitable conclusion of the definition of the “I” as the thinking substance that is undergoing all processes of perception and operates other faculties of imagining and such. It is indeed hard to argue that this conclusion is fallacious: For the basis of the methodology is a combination of strict “rules” and methodological skepticism. The application of gradual skeptical hypothesis seems to be comprehensive even in the face of the strongest skepticism like the “evil genius” who would be constantly deceiving us. The presence of god is then introduced as the guaranty that senses are not being corrupted and manipulated which in turn allows cartesianism to reconstruct the ontological realities that the thinking substance or the I is evolving in.
Nevertheless a fundamental incoherence or inconvenience arises from this view of the world and this interpretation of the self. A “handicapped” Dualism that cannot find the proper answer to questions relating to the relationship between material objects and the Res Cogitans (the thinking substance stated above) such that asked by the text “am I identical with my mind? Body?”. Moreover one can debate whether the results of the hyperbolic doubt are not in themselves assumptions that could be doubted as well. Another is the evaluation of the extent to which Descartes has obeyed his own method’s rules? For example the idea of the Res infinita, even though providing a basis for the two other Cartesian basic substances, can be, in my opinion, “filtered” through another skeptical hypothesis, that of doubting the basic assumption that god is perfect. A Cartesian might as well respond to this question by asserting that even in this case, one cannot deny that the self is continuously the substance existing and performing this skeptical supposition. Then I think that certain extremes of cartesianism are erroneous in the sense they lapse in a solipsism that prevents progress and communal and social thought but rather is confined in the self alone.
Berkeley, on the other hand, attempts to eradicate this problematic incoherence radically. He proposes that material substances are quasi non-existent as it is impossible to establish their existence beyond doubt. He claims that while an object is being perceived in the present than it could be argued to be in existence or existing whereas when it stops to be currently perceived it would be an object that existed rather than exists. For example, regarding my computer I can currently sense, feel and maybe smell (if it overheats as it does sometimes) it and thus I can perceive its existence. If I was to leave my study then I can only say that I know indubitably that my computer existed. What is left in this analogy according to Berkeley is that there are only Ideas. He continues on this path to explain and outline that Ideas can only be either true Ideas, making them implanted by God, or they can be false Ideas and thus classified as humanly created and imaginary.  
Nevertheless the manner in which bishop Berkeley has dealt with Descartes’ dualism and the problems and inconsistencies it produces, seems more like a plain simplification and re-interpretation. The advances in physics and related areas for example, show us that objects that are located “far” away by our human metric standards, can be demonstrated or discovered mathematically before an actual sense-like perception of their existence is established. The end result of this thought process is a monism rather than the Cartesian dualism. It seems that following on this path a Berkeley like interpretation of the existing substances of the world would produce a universe of extreme uncertainty in the sense that we would be in a very limited “setting” if we are only accepting the existence of nearby objects.   An obvious answer and reply to this view is that Berkley by eradicating the existence of material objects on the personal basis, is rather avoiding the issues and questions arising from his rational radical views. All what is being advanced forth is then avoidance and not answers to the question of Cartesian style dualism. The use of a divinity in this case reposes on more assumptions than in the Cartesian method: For here we have a God that guarantees the basic ontological ground for the world whereas with Descartes the god being mentioned only guarantees that we are not deceived in our sense perceptions. 
I personally believe that John Locke is the most tangible and thorough about the issues of selfhood than both Berkeley and Descartes.
John Locke provides a convenient and efficient philosophical break with the handicapping dualism dilemma that Descartes’ methods on the matter of selfhood presents: Locke proposes that consciousness cannot and must not be uncompelled from whichever substance it is attached to. In the light of this proposition, personhood or the “I” cannot be disengaged from any cognitive activity or ideas.
In addition Locke asserts that “the perception of the relationship between various Ideas” is the definition of knowledge rather then that of the self. By advancing this concept as such, Locke reduces Berkeley’s interpretation of the reality as a whole, his concepts of true Godly ideas and of humanly invented imagination. He reduces it from its status to a probable component of a knowledge theory. This in turn frees the way for the definition of selfhood and conscious and the “knower” himself. John Locke proposes then that the concept of personal identity can be identified through the necessary conditions or the mind faculty or memory.
Memory and the remembering of moments when “myself” or “I” was aware of my personhood is used to formulate or state a view or idea about that person, my “person”.  Nevertheless Locke specified a specific nature and cast for the memory that is suitable for this definition. A class of memory that he especially dismisses are short term memories that express trivialities and habitual automatic-like action. The fact that it is” a few hours until morning as am writing this essay and that I will go to bed right upon completion and hope I would not have a terrible headache tomorrow and try to drink water to fight the ache” would all fall in this category. Statements such as “When I spent a year alone in 1996 in the wilderness I developed an acute sense of my being while having to shield myself from predators all the time” even though is exaggerated but would be considered a long term important memory. A strong argument supporting this view is that ultimately what one remembers himself as, genuinely, to be must be what he is. One is inevitably what he thinks he is, I am what I think and remember myself to be. Applying a skeptical counter claim such as the possibility of the memory being erroneous does not seem to weaken this notion. For the world is seen throughout each individual’s eyes, perceptions and Ideas which makes every single person’s world an environment that revolves around them (no matter how they remember themselves to be).
An apparent weakness, in my opinion, is that Locke’s empirical view could be the other side or extreme of Berkley regarding Descartes’ view. It could be said to be in turn a monism of the ontological conclusion of typical cartesianism. This means that a relationship can be drawn between the three methods as follows: Cartesianism proposed a material realm and an “Ideas” realm, Berkeley “negated” the material part while Locke did the same with the “Ideas” part of the method.
As a way of conclusion I think that it is most useful to note that John Locke’s views seem to be more attractive because of the realism and tangibility of his Ideas. Nevertheless, Descartes’ Res Cogitans retains a lot of appeal at least from the view point of the rigorous methodology and the operation of the methodological skepticism. It is then most appropriate to end by stating that there are no definite answers but that the questions will always remain.
My Ib philosophy course internal paper


Thursday, July 26, 2012

تونس: أخلاقنا إلى أين؟


إنّ الأخلاق ليست لفظة جوفاء أو رمزا لبضع حركات ميكانيكيّة من إحترام رزمة من الضّوابط السّلوكيّة السّطحيّة. بل الأخلاق علم واسع متعدّد الفروع و كتب فيه و سال عليه كثير من الحبر. و لا غرو في أهميّته و هو المنوط به إيجات الآليّات المنطقيّة المحدّدة للخطأ من الصّواب و فرز السيّء من الجيّد. فإدراجنا لتّوصيف اللّغويّ "حسن" أو "سيّء" على فعل أو سحبها على فاعل أو فكرة ليس وليد لحظة متسرّعة و إنّما هو من حيث نشعر و لا نشعر مستوجب لنظريّات تحكمه و خاضع لتراكمات تاريخيّة و ثيولوجيّة طويلة.
و رغم أنّ أغلب "الأخلاق" غير مدوّنة أو مكتوبة و لا يرجع إلى مراجعها عند إتّخاذ جلّ القرارات إلّا أنّه الضّابط الحقيقيّ و الفعليّ للتّعاملات اليوميّة في شكل قواعد ضمنيّة متعارف عليها. فالنّسيج الأخلاقيّ هو الحاجز و الضّمان من الإنزلاق في الرّيبة المستفحلة و فقدان الثّقة بالمحيطين و بالتّالي الفوضى.
لا يمكن لقانون أو سلطة إذا أن تصلح من شأن طبيعة و جودة حياة مجموعة بشريّة بدون توفّر النّسيج الأخلاقيّ الحيويّ كداعم. فلا يمكن إيجاد آليّة يكون بموجبها لكلّ بائع و موضّف و مسؤول حارس يتثبّت من أفعاله. فالكلام البذيء في الشّاع و معاكسة البنات و التحرّش و الغشّ في الأسواق كلّها أمور لا يد لأيّ حكومة عليها في كلّ الأوقات سواء كانت ديمقراطيّة أو ديكتاتوريّة.
و لعلّنا نتّفق الآن على أنّ البلية و الإهتراء أصابا البنيان القيميّ و الميزان الأخلاقيّ لشعبنا التّونسيّ وأنّ التثبّت من ذلك لا يستلزم سوى إطلالة صغيرة على أيّ شارع مكتضّ.
من الأمثلة الكثيرة على هذا التفسّخ غياب الأمن و الإحساس به و الرّيبة المستمّرة و وجوب الحيطة المتواصلة. كما أنّ عدم القدرة على الثّقة بالآخر تجد رافدها في إستفحال الكذب و عدم القدرة على تبيّن الحقيقة من البهتان. ويصل الكذب كظاهرة إلى قطاع الإعلام، واجهة الشّعب و نافذته، الذّي لا يفتأ يطالعنا بأخبار زائفة و فظائح تزوير. كما صارت بعض الفضائيّات نوافذ مفتوحة على الرّذيلة و السّوء و بابا للتّطبيع مع مشاهد كان التّونسيّ يستهجنها بالماضي القريب. و أمّا عن الفضائ الإلكتروني و فوضاه العارمة وإشاعاته المغرضة فحدّث و لا حرج.
كما تصعد كنتيجة للتفسّخ الأخلاقي صورة البطل التّونسيّ كشخص قادر على غشّ غيره و تحصيل مكاسبه بكلّ الوسائل سواء السويّة أو الملتوية  و يطلق عليه لفظ "المهفّ" و يحتفي به المجتمع كشخص قادر و ذكيّ في قلب للصّورة المنطقيّة من وجوب إدانة السّلوكيّات الملتوية.
تغلغل أسلوب الغشّ في كلّ طبقات المجتمع و لم تسلم من النّخب بل كانت سبّاقة في ريادة مسار المغالطة و التفسّخ. و الدّليل على أنّ المرض يتجاوز أساليب الدّكتاتوريّة إلى كونه ظاهرة عامّة و شاملة، يكمن في المجلس التّأسيسي المناط به التّأسيس لنقيض الدّكتاتويّة و الإستبداد. فطالعتنا الصّفحات الإلكترونيّة بنوّاب بالمجلس و هم يقومون بالتّصويت خلسة مزوّرين للأصوات في ضلّ غياب زملائهم. و هذه الحادثة شديدة الرّمزيّة حيث تتعلّق بالحقيقة بمحاولة لتزوير إرادة شعب بأكمله واستسهال غشّه بكبسة زرّ من طرف نائب غشّاش. أمّا الأنكى من ذلك فهو مرور الحادثة مرور الكرام و عدم إتّخاذ أيّ إجراء عقابيّ يليق و حجم الجرم المقترف و تجاهل المسألة و ترك المهمّة لعامل الوقت لتمييعها و وضعها طيّ النّسيان.
أدّت 50 سنة من التّغريب الحضاريّ القسريّ و من التّيه و تغييب الثّوابت الإجتماعيّة إلى نسف و تقطيع أساس و خيط النّسيج الأخلاقي بتونس و هو الإسلام بلا منازع. فسبب تفشّي الفساد الخلاقي و التّطبيع معه هو تلك القطيعة المصطنعة و البتر القسريّ لمسار وجوبيّ من التطوّر الطبيعيّ للأخلاق بتونس. فالحقيقة أنّ الأخلاق في وطننا متماهية حدّ التمازج مع الإسلام. فكان تجفيف و قطع الجذر الإسلاميّ بمثابة حكم بالإعدام على فرعه و غصنه الطبيعيّ أي الأخلاق. و تمّت محاولة لزرع أخلاقيّات و أنماط عيش فرنسيّة بالأساس و أدّى فشل هذه المحاولة إلى نمط مجتمعيّ مشوّه لا هو فرنسيّ و لا هو إسلاميّ أصيل.
كما كان التّعليم غائبا، و لا يزال، عن دوره الأساسيّ في المساهمة في التّربية. بل و نجد المحيط المدرسيّ في أحيان كثيرة في نشر الإفساد و قتل بذور الخير و التميّز. و كأن لفظ المؤسّسة التّربويّة لم يتجاوز يافطات المدارس و الشّعارات الحكوميّة. بل نجد الإطار التربويّ نفسه غير مؤهّل في حالات عديدة لتّعامل مع التلاميذ و تتوالى الفضائح و أقلّه غياب الإحترام و حوادث الإعتداء المتبادل بين الإطار التربويّ و التّلاميذ الذّي يصل في أحيان كثيرة إلى العنف.  
بالتّالي و ،بما أنّه لا يمكن لمسيرة التقدّم بتونس أن تنجح فاقدة للإطار الأخلاقيّ الحاضن، وجب علينا كمجتمع التفكّر بطرق لإعادة غرس و تعهّد البنيان القيميّ التونسيّ. و يبدو أن أهمّ ثلاث محور لهذا الإصلاح ستكون الإعلام و الدّين و التّعليم:
أمّا الإعلام فيجب ترشيد الوسائل الإعلاميّة العموميّة و إيجاد البديل الهادف و مخاطبة عقول التّونسيّين بدلا عن غرائزهم. و يجب إرجاع الهيبة و الدّور المحوريّ للإسلام كمشكّل رئيسيّ للأعراف و الضّوابط الإجتماعيّة من خلال دعوة المسلمين و تعريفهم أكثر حول مبدئ الحلال و الحرام و تفقيههم فيما يصلح شأن دنياهم قبل آخرتهم. هذان المجهودان يجب أن يترافقا مع إرساء تعليم مبدئيّ تكون للعلوم الإنسانيّة به مكانة و قيمة لتمكين النّشئ من الأدوات المنطقيّة اللّازمة لتحديد الخطئ من الصّواب.   
"إنّما الأمم الأخلاق".  
رابط المقال كما نشر على موقع نواة

Saturday, July 21, 2012

The downfall of the “know-all-do-nothing” era



written as a follow up to a discussion with a beautiful exiting person on the shores of Bizerte...
It seems that in every age, there exists a persuasion that the world is on the verge of a great change. This “global felling” is so recurrent through history that it might well be the most persistent constant in human thought. It might be that the sheer make up of human physiognomy, in other words nature, and the way we perceive and acquire knowledge, is the reason why we tend to have an overpowering impulse for self-gratification in that manner.
In the following inquiry, I will not go astray from that natural line of thought. I shall also announce early on that I believe we are witnessing the dawn of a new mode of civilization. The intense geopolitical changes that are triggered or enhanced by the Arab spring have led to the re-entry of millions to the circle of history making. These millions of Muslims and Arabs have been for centuries “outcasts” and their resuming of influencing events and the world around them, is bent to have a deep impact. But my quest in this piece of thought isn’t about that “new dawn” that I have made a trial at explaining in my previous article. I am rather concerned with explaining the seeming downfall of the present model of civilization. For the changes caused by this prophesied transition are to be felt for decades and maybe centuries to come: Western civilization and its intriguing relationship with the “information”.  
I have come to realize that what constituted the “rise” of modern western powers is for a great part its ways of dealing with the information. The computer, an information processor, is of course found at the heart of daily life for us moderns. Let us consider the symbolic and real implication of that fact: The computer is a machine that can process, arrange and even transform overwhelming amounts of data in incredibly short time spans. This basic function showcases the tendency of, us modern human beings and our obsession with the quest for unlimited data even though our own brains are incapable of dealing with that data. Let alone reacting to data. The sheer amount of information that we have “under control” prevents us from the natural basic tendency to react.
The impotency to react is the essential glue that links the incompatible parts of our civilization. It is that inability that makes Human rights conventions coexist with arms deals and knowledge about the earth, and the pollution affecting, it with rising oil demands. Isn’t actually incredible that we have evolved so that our knowledge actually has nothing to do with our behavior?  A majority of developed world habitants, per say, are well aware of the imminent danger posed by global warming: yet no drastic action has been taken to prevent it. But how are we to blame these inactive masses for what is in fact a survival tool?
Our early exposure to chocking imagery and then to large chunks of information bundled together with an artificial social convention rather than personal will or strife is to blame. One is almost compelled to that exposure to popular media and there is no real choice when it comes to the educational path that most modern follow. There exists in front of our eyes far too much information than we can naturally deal with.  Our lives are meant to be reduced to a prolonged museum walk: We can identify the different pieces and some bright people can even make sophisticated and intelligent remarks about them. But just like in a museum, when you see an anger soliciting painting  you do not punch the wall right away as a way of reaction: you aren’t meant to react to the data, no matter how shocking, that you are exposed to in your life.
There is a blockade on Gaza[1], ethnic cleansing in Myanmar[2] and thousands are dying in Syria[3] are not statement that are meant to give you an incentive to choose sides and act upon them. It does not actually matter that they are happening as you read. Rather, and just like the popular expression wisely puts it; it is just so you know that popular media even tells us about these events.
But one need not get concerned, for maybe we are living the last moments of the “know all do nothing” era. I place my hopes on the Arab spring being able to put forth a more humane and emphatic alternative to the world. If history is on our side, maybe we will have a chance at reintegrating the values of help, compassion and above all justice that are at the core of Islamic thought. This eventuality can only be suffocated by the dulling effect that the democratic process can have on the spirit and energy of nations due to the illusion of perfection it procures. Maybe the masses and the energy that managed to depose Arab dictators in bulk will make it through to offer that so awaited new mode of civilization.
Maybe.   

Friday, July 20, 2012

النّهضة و تكرّر الخطأ التّاريخيّ




"لا يلدغ المؤمن من الجحر مرّتين"
إنّ إستمراريّة الحركات و التنظيمات البشريّة عموما من حيث دورة حياتها محكومة بضوابط طبيعيّة كما هي سائر الكائنات. فكلّ ما برح طور النّماء فهو بالضّرورة والج لأحد أطوار الأفول. و إنّ عنفوان و شباب الحركات لا يقاس بمقدار من شيب أو من سواد في شعور زعمائها و إنّما بقدرتها على تقصّي أوجه المرض و النّقصان في بنيانها و من ثمّ معالجتها. و تجدر الإشارة هنا إلى أنّ كلتا الفعلين مقترنان ببعضهما إقترانا وثيقا: فقدرة المجموعة على التّقصي العميق لمكامن النّقص تحذو حذو القذّة بالقذّة مع قدرتها على جبر مواطن الضّرر بعد ذلك. أي قدرتها على أن لا تلدغ من نفس الجحر مرّتين بعد أن كانت قد حدّدت مصدر اللّدغة إن سمح الـتّعبير.
و بعد معرض حديثنا حول هذه المبادئ العامّة و القواعد الكليّة، أردت أن ألج بالقارئ في صلب مبحثنا، و هو و كما ينبئ العنوان حول "حزب حركة النّهضة".
أطلّ علينا مؤتمر النّهضة، و الذّي إنعقد مؤخّرّا[1]، في حلّة الهديّة الأخرى و الثّمرة الجديدة من ثمار الثّورة. فالمؤتمر العاديّ و العلنيّ الأوّل للحركة المرشّحة لتبوّئ مكان معتبر إن لم نقل قياديّ على الخارطة السّياسيّة التّونسيّة لزمن معتبر حسب كلّ التّقديرات، يعدّ محرارا للنّضج السّياسيّ في تونس.
أمّا بعد هذا الكلام و نحوه كثير و لا داعي للإطناب حول مناقب المؤتمر و رمزيّته و الإحتفاء به و هو ما تمّ تناوله من طرف ألسنة و أقلام عديدة خصوصا على أعمدة الجرائد القريبة من الإسلاميّين و على رأسها  جريدة الفجر النّاطقة باسم النّهضة. و لكن المفيد و النّافع هو الحديث الآن حول مآخذنا على المنحى العّام للمؤتمر. فللأسف الشّديد، و لكن كما كنت أتوقّع، تجاهل المؤتمر أو بالأحرى أكّد على نهج تناسي الأمر الأعظم أهميّة و الذّي كان يفترض أنّ نقاشه هو الأولويّة القصوى:
ما هو الخطئ و السّبب من داخل الحركة نفسها الذّي مكّن بن علي فعليّا من هزيمة النّهضة و قصم ظهرها و نفيها من التّواجد على السّاحة العامّة. كلّ ذلك فعله بن علي رغم أفواج الأسرى و الشّهداء و مواكب التّضحيات إلى حدّ أن جيلي (أي ما كان يسمّى بجيل بن علي و المتراوحة سنّه بين ال18 و ال22) لم يكن يعرف حتّى بوجود الحركة أو كلمة النّهضة رأسا. و من أصابه بعض من علم فكانت كلمة """"""""""""""""''خوانجيّة" أقصى ما بلغه  وتناهى إليه. إلّا من رحم ربّي أو إبتلاه بهذه المعرفة في عهد بن علي حسب الحالات.
إنّ مكمن الوهن الذّي أدّى إلى هذا الإنهيار هو الجدير بالبحث في حقيقة الأمر. فلا يغرّن الإسلاميّين إستتباب الأمر لهم حينا وردهة من الزّمن. فقد إستتبت لغيرهم من قبل حتّى أغرتهم ببناء القصور كأنّهم فيها خالدون. ماذا لو عادت الدّكتاتوريّة في شكل إنقلاب أو إحتلال أو أيّ شكل من ألاعيب عاديات الزّمن القاهرات؟ ماذا جهّزت الحركة حتّى تكون من الصّلابة و القّوة بمكان حتّى لا يسهل على معتد تذويبها و نفيها كما حدث من قبل؟ إنّ المؤمن و الإنسان اللّبق لا يترك أسباب وهنه و ضعفه بدون تعهّد و عمل لمجرّد تغيّر خارج عن تأثيره و يمكن أن يكون ضرفيّا.
و حتّى لا أكون كالدّاعي للشّيء والتّارك له من بعد ذلك، فسأطرح أحد أهمّ هذه الأخطائ و رأسها حسب رأيي: إنّ إختيار الحركة بالإنغماس كلّية بالعمل السّياسيّ[2] و تغليب الصّفة الحزبيّة على الحركيّة و تغييب الرّافد الدّعوي و الإجتماعيّ هو من أبرز أسباب الضّعف الذّي مكّن بن علي ممّا توّصّل له في معركته مع الحركة. 

فل يكن مثالنا الإخوان المسلمين في مصر: و هم كننظرائهم التّونسيّين لا يعتمدون العنف وسيلة لنشر فكرتهم. و كان بالمرصاد لهم أنكى و أقوى من نظرائهم التّونسيّين ممثّلا في نظام عسكريّ معبّئ أيديولوجيّا و لكّنه لم يتمكّن من إزالتهم. لم يكن للنّظام المصري أن يتغلّب على الإخوان المسلمين لأنّهم كجماعة إنخرطوا في المجتمع و كانوا جزئا أساسيّا من نسيجه و لم يقصروا وجودهم و جهودهم على أمر السّياسة مهملين أمورا أخرى. بل كانوا كأيّ مستثمر لبق منوّعين لجهودهم في باقات مختلفة قادرة على جذب أطياف متباينة الإهتمامات و القدرات و متّفقة في الفهم التّطبيقيّ المعاصر للإسلام. هكذا، و بهذا التّنويع في النّشاطات ضمنت الجماعة بعض غوائل الدّهر و أمنت تقلّب جانبه فكانت جاهزة بعد الثّورة لإضافة جهاز سياسيّ، حزب الحريّة و العدالة، كمجرّد أداة أخرى في سبيل خدمة المشروع لا كمقيّد له أو محدّد لأفقه.
إنّ السّاحة التّونسيّة و صفوف الإسلاميّين الدّاعمين للنّهضة تعجّ بمؤمنين بالإسلام كدين قادر على تقويم الحياة و تصويبها. و لكّن قدراتهم و آمالهم و رغباتهم لا تتناسب مع العمل السّياسيّ بحدوده و ضوابطه المكبّلة. إنّ الحركة يجب أنّ تفكّر جديّا في طريقة لتصريف كلّ تلك المجهودات و القدرات بطريقة تخدم المشروع الإسلاميّ التقدميّ. أدعو الحركة إلى خلق جسم فوقيّ و منفصل ربّما يكون إسمه حركة النّهضة (بدون لفظ حزب) يكون حركة بامتياز و أكبر من الحزبيّة والسّياسة. أو إن وجدت قدرا أكبر من الشّجاعة و لا أضنّ ذلك عليها بعزيز، فلماذا لا تعود إلى الإسم الرّائع "حركة الإتّجاه الإسلامي"  و تكون حركة دعويّة خيريّة إجتماعيّة و تكون السّياسة مجرّد فرع للعمل الإسلاميّ.

Thursday, July 19, 2012

لا لوحشيّة الإنسان


خارطة بورما

ليس منّا من لم يغزو أو لم يحدّث نفسه بالغزو و أنا في هذه اللّحظة مجبر على أن أحدّث نفسي و أحدّثكم 
،قرّائي الأعزّاء، بالغزو. كيف لا و قد طالعت في صحيفة نيويورك تايمز مقالا للصّحفيّة مشاهدة سلطانة تذكر فيه ما يتعرّض له مسلمو الرّوهينغا في ميانمار (بورما) من قتل و تهجير و تعذيب. إنّه التّطهير العرقيّ في أبشع مظاهره فالآلاف من النّساء و الأطفال و الشّيوخ يحاولون الهروب إلى بنغلاديش فتطلق عليهم مروحيّات الدّولة الملتحقة حديثا "بنادي الديّمقراطيّة" الدولي نيرانها، فتقتل منهم و يموت النّاجون من فرط الجوع. يحدث كلّ هذا في ميانمار تحت أنزار السيّدة "أونغ سان سوتشي" و التّي تسلّمت جائزة نوبل للسّلام لعام 1991. و الجدي بالذّكر أنّها الآن عضوة بالبرلمان و لكنّها لا تزال تلتزم الصّمت حول المجازر المرتكبة ضدّ الرّوهينغا.
و هنا أريد أن أوجّه رسائل متعدّدة لعلّ أوّلها إلى ضمير الإنسانيّة الذّي ينبغي أن يفعّل ما توصّل إليه العقل البشريّ من المعاهدات الدوليّة المناهضة و المحرمّة لكلّ أشكار التّطهير العرقيّ و الحامية للمساوات بين البشر. فما يحدث في بورما يمسّ الإنسان في إنسانيّته التّي يجب أن يستبسل في الدّفاع عنها وتثبيتها.
أمّا الرّسالة الثّانية فهي موجّهة أساسا إلى أدعياء الدّيمقراطيّة و أنصار السّلام و خاصّة إبنة ميانما "أونغ سان سوشي" الحائزة على جائزة نوبل للسّلام. فأقول لها و لمن منحها هذه الجائزة أنّكم جميعا شركاء في ما يحدث للرّوهينغا في ميانمار من تطهير عرقيّ ما لم ترفعوا أصواتكم عالية و تحرّكوا كلّ دوائر القرار في العالم لإيقاف هذه الجريمة ضدّ الإنسانيّة و المستمرّة بميانمار كأبشع ما يمكن أن يقتفه الإنسان ضدّ أخيه الإنسان.
أمّا الرّسالة الثّالثة فهي موجّهة إلى الأمّة الإسلاميّة قاطبة فأقول لهم أن حدّثوا أنفسكم بالغزو و أكثروا من الدّعاء لإخوانكم في بورما فهم في أمسّ الحاجة لكم و لكلّ إخوانهم في جميع أنحاء العالم.

أمّا فطريّا فإنّي أحثّ الجميع على المستوى الشّعبيّ و الرسميّ على ممارسة الضّغط على دوائر القرار السّياسيّ إقليميّا و دوليّا لإنقاذ إخواننا في الإنسانيّة من  الروهينغا البورميّين. كما أدعو الجماهير في تونس إلى تنظيم تحرّكات لإبلاغ صرخة الإنسان العالية ضدّ التّطهير العرقيّ و هو أمر ليس على ثوّار تونس بعزيز. فلا نجاح لثورتنا في بعد من أبعادها بدون الإنحياز إلى خلاص هموم الإنسانيّة و مآسيها بدون شروط مسبقة.

Wednesday, July 18, 2012

مهرجان بنزرت2012:فشل ذريع متواصل

جانب من الجمهور في حفل مرسال خليفة

أريد بادئ الأمر أن أصارح القارئ بأنّي كنت قد عقدت آمالا حقيقيّة على مهرجان بنزرت الدّولي في دورة 2012. كنت أعتقد، بسذاجة، أنّ الثّورة و قد أصابت بعضا من النّضج ستصل إلى أحد أمّهات العروض الثّقافيّة إن لم نقل أهمّها بمدينة على مدار العام. و لكن أجد نفسي، و كلّ أفراد عائلتي، مضطرّين للتّسليم بالأمر الواقع أنّه لا خير يرجى من مهرجان بنزرت و أنّه لا مناص من مقاطعته. و لكنّ الأمر بالنّسبة لي من الأهميّة أنه يستوجب تبيان أسباب هذا الموقف و عرض أوجه الفشل و مظاهر الخذلان لعلّ ذلك يضغط على إدارة المهرجان و يكون سببا في إنقاذ ما يمكن إنقاذه. كما أريد من خلال هذا العرض تبيان الحقّ الشّرعيّ لهذا الشّعب في مهرجان يليق بتطلّعاته و يستجيب للإستحقاق الثّوريّ الثّقافيّ.
 حفل الإفتتاح: "تمييل الحزام"
أمّا عن الإسم البّراق ، بالي روسي للرّقص الحرّ، فحدّث. و أمّا عن "تمييل الحزام" فصرنا نوّرده من أقاصي الأرض و أبعد أركانها. في الحقيقة كان العرض صبيانيّا بامتياز و بدت الفرقة كمجموعة مدرسيّة و ذكّرتني بحفلات الرّوضة وليعذر لي القارئ قسوتي و لكن من شاهد العرض ربّما يراني أبلغ في اللّطافة المبالغ في تقييمي. أمّا الجزء الأكثر "إثارة" للجمهور فكان فقرات الرّقص الشّرقي التّى تولّته حسناوات روسيّات تمايلن على ركح الحصن الإسباني ببنزرت فأطربن "الشّباب المثقّف" إطرابا. أمّا الأثر الأبلغ فكان إحمرار وجوه الآباء و الأمّهات و مغادرة العائلات. و إن كنت و لا أزال أشرس المدافعين عن أحقيّة الجمهور في إختيار المادّة المشاهدة، و إن أقررت على مضض بأنّ فقرات الرّقص الشّرقيّ لاقت إستحسان أغلب الشّباب الحاضر، إلّا أنّها لا تليق بحفل الإفتتاح و المفترض فيه هو توجّهه إلى كافّة أصناف و طبقات المجتمع و ملاءمته لذوق العائلات. إنّ إختيارات إدارة المهرجان بالنّسبة لحفل الإفتتاح تنمّ عن ذوق سمج و قلّة إحترام موغلة في الإستفزازيّة و أقلّه لا حرفيّة شديدة.  
 أسعار التّذاكر: نيّة مبيّتة للإحتكار
أمّا عن أسعار التّذاكر، 15 دينارا للمقعد العاديّ لحفلة مرسال مثالا، فحدّث. سادتي منظّمي المهرجان، أبلّغكم إن كنتم نسيتم، أنّنا في دولة ثورة شعبيّة و أنّ عهد إحتكاركم (إتّجاه سياسيّ معروف تعاون مع السّلطة) لما تسمّونه الثّقافة قد ولّى. إنّنا لسنى في سويسرا و لا يعقل أن يكون ثمن التّذكرة بذلك الإرتفاع حتّى و إن كان المنشد المتنبّي نفسه. إنّ الثّقافة إن كان ذلك سعرها ليست بمتناولنا بحال من الحوال لنا،  أي التّونسيّين، فلا يمكنم إستعمال منشآت عموميّة على ملك هذا الشّعب و من ثمّ إقصاؤه منها.  
التّنظيم: "عرس فق السّطح
أمّا عن الإرتباك، تذمّر مارسال من أنظمة الصّوت مثالا، فحدّث. بداية أشير إلى سوء خلق المشرفين على إدخال المشاهدين و رفضهم "المبدئيّ" للتحيّة. و لم توفّر الإدارة مكانا للدّراجات النّايّة و من ثمّ رفضت إدخالها إلى البطحاء الدّاخليّة و لا هي خلّت بينهم و بين المأوى المغلق السّفليّ. و لسان حال المشرفين "اللّي عندو موتور يشرب ماء البحر". و قد تعلّل عضو بالإدارة، تولّى إخفاء هويّته (وضع البادج بجيبه) أنّ هنالك قانونا يمنع أصحاب الدّراجات "حتّى لا يضع أحدهم النّار بالدرّاجة و يلقيها على رؤوس المشاهدين" و قد سألته عن أيّ وثيقة تحتوي هذا القانون الطّريف فتولّى حينها إبعادي. و هنا أشكر موقف بوليس شريف تفهّم الأمر و ساعدني فأدخل الدرّاجة أمام أنضار البّوابين الذّليلة و أسال اللّه أن يسخّر له أحدهم يعينه يوم لا "تستمع له الإدارة و تعالي أصوات جزئ "سكران" من الجمهور بهتافات "الدّيقاج" و السّباب النابيّ في مشهد مؤلم من غياب الحضاريّة و الوعي. كما نشير للفشل الذّريع في ما يتعلّق بحفل الفرقة الإسبانيّة "باللّاهوجا" و التّي لم تتمكّن من الغناء لغياب التّنظيم و تراخي التّحضير و بلغنا أنّها  ربّما تعتزم متابعة الإدارة قضائيّا لعدم وفائها بتعهّداتها حسب العقد الموقّع.
 كذلك أسجّل الإنسحاب الأمنيّ خلال حفلة بنديرمان و العراك الذّي نشب و هنا ألوم وزارة الدّاخليّة أنّها لم تطهّر نفسها كما يرام لها ثوريّا حتّى يمكن للتّونسيّ أن ينعم ببوليس حرفيّ سواء سبّ احدهم البوليس بأغانيه أو لم يفعل.
إختيار الفنّانين: لا ثوريّ بامتياز
أمّا عن الفنّانين و المحتوى الفنيّ فكأنّنا به يتمّ بالتّشاور مع بن علي. نفس الفنّانين البارزين في العهد الدّيكتاتوريّة أغلبهم حاضرون بمهرجان بنزرت بل هم نجومه. أين فنّانوا الثّورة؟ أين هو الرّاب الهادف و الثوريّ؟ إنّ الإنبتات الحضايّ لبعض المنظّمين إنعكس على خياراتهم فكانت الأولويّة "للزّطلة" و الكوميديا السّخيفة السّاذجة. أين لطفي دوبل كانون و الجنرال و بسيكوآم وغيرهم الكثير. شئتم أم أبيتم فإنّ الرّاب الهادف في صعود في تونس و هو من أبرز نتائج الثّورة على المستوى الفنيّ. فلماذا الإقصاء و فرض إنبتاتكم فرضا على هذا الشّعب؟  
 في المحصّلة: جمهور ضئيل مرشّح للتّضائل
إنّه الإحباط حقّا أن يرى الفرد أنّ عديد الحضور لا يتجاوز رقما ضئيلا صغيرا. و الملام هنا ليس الجمهور أو "حسّه الفنيّ" و إنّما هو سلوك الإدارة المثير للإشمئزاز الذّي ذكرنا آنفا بعض وجوهه و لا تسع ورقتنا و لا علمنا ما خفي منه. و المثير للإهتمام هو إختيار المدير و طاقم الإدارة المحيط به وهو من دأبنا على رؤيته قبل الثّورة دائما في كلّ المحافل في عهد بن علي. و يضيفون على ذلك برهن مرارا من خلال تقديمه أو تصريحاته الصّحفيّة على فرنكفونيّته المفرطة و بعده عن حقيقة الوعي الثّقافيّ لشعبنا. ألوم هنا  وزارة الثّقافة على عدم تقديمها للبديل المناسب و الثّوريّ و مواصلة ثقتها في الوجوه القديمة.إلى متى لا تكون لنا ساحة فنيّة تخاطب عقوقنا و ثقافتنا؟ أدعو متساكني بنزرت إلى مقاطعة مهرجان الردّة.لا تطبيع مع من لا يحترمون عقولنا أو حسّنا الفنيّ.  

Monday, July 16, 2012

المسألة المغاربيّة: بين تخبّط النّهج المرزوقي و ما نريد


إنّ دغدغة المشاعر قبل إستهاض العقول، و الخوض في الأحلام قبل التمكّن من الواقع، كلّها أمور تجذّرت في العقل العربيّ المعاصر و لا تكاد تفارقه حتّى بعد هبوب رياح الإنعتاق على بعض أقطاره. و إنّ المشروع القوميّ و رمزه عبد النّاصر، ليشكّلان، بعد عنوان "تحرير فلسطين"، أكثر المواضيع قدرة على التّأثير في وجدان أجيال من التّونسيّين و خلب ألبابهم حدّ الثّمالة و غمسهم في الأحلال غمسا لا بعده غمس. و لم تكن للثّورات أن تأتي على هذه "اللّاعقلانيّة المفرطة" كليّة و هي بالتّجذّر الذّي أشرنا. وهكذا دخلت هته العناوين المعترك الإنتخابيّ، بشقّه الدّعائيّ خصوصا، و هكذا أبتدئ الحديث حول "الإتّحاد المغاربيّ" المجمّد منذ ما يقارب العقدين. 
منذ وقت جدّ مبكّر من رئاسته، طالعنا الرّئيس المرزوقي بفكرته حول المغرب العربي و ما سمّاه ببرنامج "الحريّات الخمس"وهي حرية التنقل وحرية الإقامة وحرية العمل وحرية الاستثمار وحرية الانتخاب في المجالس البلدية. و كما جزء كبير من التّونسيّين تحمّست للفكرة لما فيها من تحقيق لحريّة أكبر و تنمية إقتصاديّة و دفع لحدود آفاقنا. و لكنّ مجريات الأحداث المتعلّقة بهذا المسعى التّقاربيّ فرضت تفكيرا ثانيا و مراجعة للموقف الأوّل. و كما بدت الحريّات الخمس خطوة عضيمة فيبدوالآن تحقّقها دفعة كما أراد لها صاحبها خطوة شبه مستحيلة.  
فالجواب الجافّ و الرّافض من طرف الجزائر، بحكمها العسكريّ المنزعج من الثّورات أصلا، مثّل فعليّا فشل "النّهج التّقاربيّ المغاربيّ المرزوقيّ". و بكلّ تحدّ أكّدت الجزائر، أنّه حتّى في حال قبول تونس ببطاقة التّعريف فقط كوثيقة سفر للمغاربيّين، أنّها ستواصل المطالبة بجواز السّفر على الجانب الخاصّ بها من الحدود. أيّ أنّ الجواز سيبقى وثيقة إجباريّة لتّونسيّين و الجزائريّين و لا مناص منه إن  تواصل الرّفض الجزائريّ للخطوة.
 الحريّة الأولى إذا، و هي حريّة السّفر، لا يمكن فكاكها من كمّاشة الإرتهان لدى النّظام الجزائريّ و مساوماته إن لم نقل تكبّره. و يبرهن هذا على عدم قدرة تونس في الحقيقة على إتّخاذ أيّ خطوات أحاديّة تحدث نقلة موضوعيّة في سبيل التّقاب المغاربيّ في ضلّ رفض بقيّة الدّول لها. كما لا توجد في الأفق أيّ أوراق ضغط متوفّرة لنا في سبيل زحزحة الموقف الجزائريّ. إنّ محصّلة الجهد الحاصل في هذا السّبيل ليفضح إعتباطيّة مفرطة و تسرّعا كبيرا. ربّما يضاف على ذلك إشباع للأنا و إرادة لدخول التّاريخ بتعسّف "كموحّد للمغرب العربي" من طرف الرّئيس و نرجو ألّا يكون ذلك هو المحرّك الوحيد لسعيه. ولا يعجب عاقل أن يكون مصير كلّ الخطوات الفشل حتّى الآن و الحال كما تقدّم.
و لكن لا نملك أن رفض التّقارب مع دول المغرب العربي لمجرّد هذه الأسباب الضّرفيّة. فالخلاف هنا في الشّكل لا في المضمون و إرادة التّقارب في خطوطها العريضة. يا حبّذا لو كان لنا فتح الحدود بسهولة و تحقيق الحلم المغابيّ كما بشّرت به حريّات المرزوقيّ الخمس. فلا يخفى أنّ "الولايات المتحّدة المغاربيّة" ليست فقط حلما دونكيشوتيّا بل هي ضرورة حيويّة و إستراتيجيا لازمة لشعوب المنطقة حتّى تتمكّن من وضع قدم واثقة في عالم معولم و لا مكان فيه لدويلات معزولة.
 فكيف هو السّبيل لسعي جديّ و لا شعبويّ نحو هذا الهدف السّامي؟ إنّي أرى أنّ الأصل في عودة الحديث أصلا حول المغرب العربي و الفضل في ذلك يعود كليّة للثّورة و لرياح التّغيير التّي أسقطت حكّام تونس و ليبيا و عدّلت نظام المغرب. فكيف إذا نتوقّع من رأس اللّاثويّة المغاربيّة، النّظام العسكري الجزائري، أن يكون مساهما في هذا المسعى الثّويّ بامتياز؟ كيف لنا حتّى أن نرجو من مؤسّسة "الإتّحاد المغاربيّ" أيّ خير و هي صنيعة الجمود و لا يمكنها تجاوز دورها المقزّم قيد أنملة و هي التّي ولدة موؤودة؟  
لا، بل إنّ البوصلة يجب أن تتجه نحو الأصل الثّوريّ و هو سبب عودة الرّوح للمسألة المغاربيّة بداية.  إنّ الأجدر هو التّوجه نحو ليبيا الثّورة التّي أتمّت بنجاح أوّل إنتخاباتها. فالرصيد الثّويّ المشترك و العلاقات الشعبيّة المتشابكة عوامل داعمة لأولويّة التّقارب مع ليبيا. يجب على تونس و ليبيا بما أنّهما الإثنتان على طريق التّأسيس و إعادة الهيكلة العمل على بناء لبنات صلبة للتّقارب. من ذلك الإتّفاق حول معيير مشتركة للتّغطية الإجتماعيّة و التّأمين الصحيّ و بناء قواعد بيانات مشتركة للهويّات و المعلومات عموما. كذلك على الشّقيقتين أن تناضرا بين الوثائق الرّسميّة حتّى يكون إعتمادها ممكنا و سهلا بينيّا كبطاقات التّعريف و الجوازات و الشّهادات الرّسميّة و غيرها.   
أمّا الأهمّ من ذلك كلّه فهو وضع الإطار القانونيّ و السّياسيّ اللّازم لتنمية التّقارب و تعضيم الفائدة. أمّا المحور الآخر لهكذا إطار فهو ترك باب مفتوح للدّول الغاربيّة الأخرى. يجب علينا كدولتين ثوريّتين الإتّفاق على مواثيق عامّة للحريّات و الحوكمة و حقوق الإنسان و التّعاون الإنسانيّ و الإغاثيّ. إنّ هكذا إتّفاقيّات لن تفيد الدّولتين فقط بل ستمثّل حجر الزّاوية في خطّة طويلة المدى لتسهيل الإنتقال الدّيمقراطيّ في بقيّة البلدان المغاربيّة. فوجود المعايير و الإطار القانونيّ سيجنّب الشّعوب الضّبابيّة و يشكّل خارطة طريق للإنتقال. فنجاح التّقارب بين تونس و ليبيا سيدفع شعوب المنطقة للضّغط على حكوماتها لتطبيق معايير هذه الإتّفاقيّات حتّى تتمكّن من الإستفادة من مزايا المنطقة المغاربيّة الجديدة بنواتها اللّيبيّة التّونسيّة. أي أنّ هته المعايير تربط بمزايا فيكون للإصلاح الدّيمقراطيّ مغريات جديدة تساهم في التّقليل من الكلفة و نسف معادلة الإختيار بين الدّكتاتوريّة أو الجوع. ليس هذا من باب التّصدير الدّيماغوجيّ للثّورة بل هو واجب الشّعوب الحرّة و طريقة جديدة لجذب دول المغرب العربي بسلاسة إلى أفق التحرّر.
إنّ كلّ الخطوات الآنفة و كثير غيرها ليست بالبريق الذّي تحمله عبارة "الحريّات الخمس" و لا هي تتمتّع بئغراء السّهولة الضّاهرة فيها بل هي خطوات هيكليّة عميقة و تأسيسيّة تؤتي أغلب أكلها على المستوى المتوسّط و البعيد. و لكن و قد اختار الشّعبان طريق التّأسيس بوعورته فلا غرو من التّصارح مع أنفسنا بأنّ الطّريق نحو الإندماج طويل و أنّ قطف الثّمار يأتي بعد التعهّد و العمل. و كما أنّني أقف على النّقيض ممّن يرون ،بعنصريّة، أنّ الإندماج المغاربيّ خطر على تونس، إلّا أنّني أعيب على الرّئيس المرزوقي تسييسه المفرط للمسألة المغاربيّة و أدعوه إلى التريّث و التربّص. إنّ مشروع المغرب العربي لا يكون سوى مشروعا تحمله شعوب المنطقة و ليس مشعلا للتألّق الفردانيّ.
فلنكن معا من أجل تقارب ثوريّ جادّ صلب المغرب العربي. 

Wednesday, July 4, 2012

Massive production of slaves: the Tunisian Educational System


Yet another "oldie". First published in January of 2011 as a note on fb: and I chose to post it unedited.The state of the Tunisian school has not changed since then so the issues raised are pretty much still relevant. 

During a recent discussion with a French friend of mine about the responsibility of the colonial powers regarding the deteriorating situation (economical failures, wars...) in their African ex-colonies and especially in Tunisia. The Marking point was when this was brought up: “If you don’t like the way it is… Then do your own revolution just like we did ours”
In this piece of mind I’ll try to explore the impressive ''tolerance'' of the Tunisian People when it comes to issues of human rights and freedoms. As this topic is general and too complex and will require books to be treated fully. I will try to demonstrate the role education plays in creating these same students that will become receiving and inactive adults in matters of public interest.

It Has to be said that right after the Independence in 1956 education was a major part of the political official program of the new president( for life) Mr. Bourgiba. A huge number of schools was built( compared to other African Countries because we only compare with them, not with Norway or Germany..). As a continuation of that program there was 178 higher education institutes by 2006( a good number for a 10million in p.). Primary Schools are present in about every big street of the cities and rural areas are also quite covered.
Given these facts the Tunisian government has always been calming its incredible success in education always waiving statistics that place us above other Arab or African countries. Always mentioning the number of students unrolled in these establishment(1/5 of the population attends a public educational institution).
The Only thing that the government seems to forget while drawing this pink picture is that not only the walls of these schools and their height matters but Also what's in them.

Trying to ''mimic'' a French system that is judged as ''too rigid'' by the European commission. Here is another interesting piece too: ''Soumitra Dutta, professor of business and technology at INSEAD business school in Paris"French schools have become masters in destroying confidence. They take a child and pummel them, insisting that they copy word-for-word what the teacher has written on the blackboard,"
Given also that France has France is mentioned as having an unemployment rate above the European Union average : it is 19,4 % vs 15,4 %. 
That gives an Idea of the Model we trying to achieve! 
A Tunisian teacher has unlimited powers in class: Primary teachers abuse the weak composition and the young age of their students to use ''the stick'' to beat them in inhuman and disgracing public torture that makes the school a frightening place( as any place where the possibility of torture is present). The secondary teachers not having the physical abuse option( students are able to defend themselves) use other means like the unrestricted right to exclude any student they want, the right to put warnings in academic files without serious investigation by a third party and also the right to mark you as they Please( which gives them horrible powers they almost never fail to use). Sexual assault is also present and mainly conducted towards female students, this practice is growing protected by the school laws( that make it extremely hard for a student to plead their case mainly because the body responsible for these decision is constituted only of teachers and no students are represented and also because of the general social trend to ''keep it down''). I personally have witnessed numerous cases and if you are a Tunisian student you must remember a scene where the explanation to the girls went ''really'' close. The format itself is a factor as a typical day starts at 8am and in many cases finishes at 6pm. A day with 8 hours of classes is not rare( it is agreed that a human has the right to work no more than 8 hours, given the fact that these are not even adults and that they are inflicted painful homework means that this is actually an infraction of a basic human right: not to be over-exploited). Than the curriculum that neglects humane sciences and Arts( repetitive boring lessons, unqualified teachers, inadequate materials..) that imposes that one religion be taught( islamic education) and that pushes the student to the limit of the human capacity(2 hours of math without brake abundant in timetables). The Last of the Factors is the Pedagogy followed where the student is obliged to copy pages dictated by the teacher sitting on a desk or writing on the board and where the answer in tests has to be identical with the copied material( even in questions starting'' in your own opinion'').
All of these components and many others make the Graduated pupil a machine that is really performing in copying( in other countries, Tunisian educational goals would be qualified as plagiarism!). On the other hand creativity is slaughtered at a very early stage( if the stick is not enough than maybe the exclusion from classes will do). The student is a ''copy'' of all other students academically and extracurricular activities are rare( regular sports activity is almost impossible..). Besides this conformism the Students are unable to organize and group work on issues of real life, they are ''scared'' and almost never confident. Some even suffer disorders( because of torture, sexual assault, verbal violence). They are all reluctant of any form of authority but fear( even unjustified) makes it impossible for them to demand their rights. I know this judgment can be considered harsh by many but I'm sorry ,the character described above corresponds with the attributes to a ''exemplary'' Slave-behavior. 
Now for all these who still can defend the corrupted educational system( or the chicken factory) I say that the last events( graduates burning themselves!) is enough of a response . At the End I have to acknowledge that there is still good teachers and that there exists ''free-student'' but I tried to describe general patterns according to my experience.

France statistics according to: Inclusion and education in European countries(INTMEASReportforcontract–2007‐2094/001TRA‐TRSPOFinal report: 4. France)

Tuesday, July 3, 2012

إصلاح القضاء: الموازاة بين الإسلامي و المدنيّ: المثال البريطاني



إنّ الأصل في الأمور الإختيار. و إنّ الإختيار و الحقّ فيه هو لبّ تكريم الإنسان وربّما كان سببه الأجلّ. و رغم أنّ ذلك ممّا تتّفق فيه،ظاهريّا، جلّ التّنظيمات المؤثّرة سياسيّا واجتماعيّا بتونس، إلّا أن النّقاش عادة ما يحيد عن هذا المبدأ. يُحاد عن الحقّ في الإختيار كمسلّم به و فلسفة فرديّة و جماعيّة، بمسميّات إسلاميّة أحيانا كقولهم "كيف تحكّمون النّاس في شرع اللّه" و هو الذّي يكاد يكون كلاما خارجيّا. كما ينتهك الحقّ الطبيعيّ في الإختيار من طرف نخب تدّعي التقدميّة و تكاد تحتكر الدّيمقراطيّة بقولهم "الشّريعة خطّ أحمر" و هو في الغالب كلام "أيتام فرنسا".
و إنّ هذه الخطوط الحمر التّي يعتصم إليها الفريقان لتحدّ من أفق النّقاش و تحصره. و نرى ذلك بجلاء في كافّة النّقاشات الكبرى التّى تتحوّل عادة إلى مفاوضات، يكون الهدف منها تحقيق أكبر قدر ممكن "المكاسب" الأديودغمائيّة[1]: فتارة نسمع أحدهم "يتنازل" عن تطبيق الشرّيعة و يصّر ذلك على أنّه هديّة طمأنة  فيتجاوزه الآخر بأنّها، أي الشّريعة، أصلا منافية للحياة الحديثة التّونسيّة . إذا فطرح حدود مسبقة للنّقاش قبل بدئه يؤدّي إلى إنحصار البحث حول الفائدة المرجوّة من مقترح أو قانون أو نظام ما و تجاهل طرح حجاجيّ هادئ للآراء كلّها و التوجّه نحو العنتريّات الشعبويّة و تكرار الشّعارات الفارغة.
حول الموضوع المنتاول، أي إصلاح القضاء، يجب علينا إذا التخلّص من كلّ الحدود المسبقة . ماذا يقيّدنا بالنّهج الإصلاحيّ الإنكفائيّ للقطاع؟ في الحقيقة، ماذا يقيّدنا بقطاع القضاء المدنيّ أصلا؟ لا شيء. خلقنا طلقاء فلنكن طلقاء. في هذا البحث سأحاول تقديم طرح تحرّري للمسألة داعيا إلى إنشاء نظام قضائيّ حسب قواعد الشّريعة إلى جانب القضاء المدنيّ. و خلافا لتوقّعات القارئ (ربّما) إستسقيت فكرتي و سأستأنس في شرحها بالمثال القضائيّ لبريطانيا.
فحسب القانون التحكيميّ للمملكة المتّحدة لسنة 1996[2] و باب المبدأ العامّ به، الذّي يقول: "الطّرفان لهما الحريّة في الإتّفاق حول الطّريقة التّي يسوّى بها نزاعهما: طالما تمّ إتّخاذ الإحتياطات اللّازمة لضمان المصلحة العامّة". في بريطانيا، و تحت طائلة هذا التّشريع تنضوي محاكم أهليّة منها اليهوديّة و تلك الحاكمة حسب الشّريعة الإسلاميّة. و تكتسي أحكامها بطابع الإلزام القانونيّ لدى المحاكم البريطانيّة المدنيّة في حال توفّر الشّروط المتظمّنة بالتّشريع الآنف الذّكر.
و يقول أغلب المترافعين لدى المحاكم الشّرعيّة البريطانيّة أنّ الإجراءات كانت سريعة و سلسة مقارنة بالقضاء العاديّ و أنّ التّكاليف كانت ضئيلة كذلك[3]. و تأييدا لهذا الرّأي يأكّد النموّ الكبير للقضايا التّي تتعهّد بها محاكم شرعيّة بريطانيّة إقبالا و طلبا متزايدا على هذه الخدمة و ذلك حسب بحث لسفيتاس[4] (هيأة دراسة المجتمع المدني). رغم تخوّف من نقص في الشّفافيّة، أكّدت الدّاسة أنّ عدد المحاكم الشّرعيّة البريطانيّة تزايد إلى أن وصل إلى 85 محكمة إلى حدود سنة 2009 فقط.
و كما أنّ العلم يبحث عنه "حتّى في الصّين" فلا غرو من أن نستفيد من تجربة القضاء الإسلاميّ من صرح الدّيمقراطيّة الغربيّة، لاسيّما المملكة المتّحدة. إذا كيف لنا أن نستفيد من هذا النّوع من التّنظيم في إطار واقعنا التّونسيّ؟
إضافة إلى الحقّ البديهيّ في الإختيار فإنّ هكذا نظاما سيساهم لا محالة في إصلاح سلك القضاء عموما. إنّه التّنافس، فالفساد المستشري في جسم قضائنا سيزيد من جاذبيّة البديل و يفرض على القضاء المدنيّ و حتّى سلطة الإشراف عليه أن يختار بين الإصلاح الشّامل و الجذريّ أو الإندثار و الذّوبان و رغم أنّ هذا توقّع مستقبليّ إلّا أنّني أتصوّر أنّ هكذا قضاءا سيستأثر بجزء مهمّ و معبّر من القضايا فور تطبيقه.
 أمّا الأثر الغير مباشر لإنشاء نظام قضائيّ شرعيّ تونسيّ مواز فسيكون المساهمة في ترسيخ السّلم الأهليّ: كلّ الدّاعين إلى "تطبيق الشّريعة" سيمكن لهم الآن أن يدعوا النّاس لخيار من ضمن خيارين و لا إلى مشروع معاد للدّولة في أصلها. إذا فالدّعوة التّي كانت بالأمس "مشروعا إنقلابيّا" يمكن أن يسوّغ البعض لتحقيقه الأساليب العنيفة سيتّم إستيعابه و التّطبيع معه في إطار المحاكم الشرعيّة الموازية. إنّ فتح باب المصالحة و التشدّق بها كمنهج أحيانا يجب أن ينسحب كذلك على أرض الواقع و يتّجه نحو من يوصمون بالسلفيّة و آحيانا بالتشدّد. فالإنفتاح على من هو مثلك إنغلاق في حقيقته و يجب على المنفتح أن يتّجه نحو فسح الخيار و تمكين الحريّة لخصومه قبل أصدقائه إن كان يعتبرهم خصومه. و ليكن قدوتنا في ذلك البيشوب الدّكتور "روان ويليامز" الدّاعم للمحاكم الإسلاميّة و هو رجل دين مسيحيّ[5].
و حسبنا في بداية التّجربة أن يتمكّن هذا القضاء الموازي من النّظر في أنواع محدّدة من القضايا كاطّلاق و الأسرة و أن يكون، كما تقول محكمة القضاء الإسلامي البريطانيّة، مبنيّا على إقتناع كلّ من المدّعي و المدّعي عليه بأحكامه و موافقتهما عليها مسبقا إذا ما قرّرا التّرافع لدى محكمة شرعيّة[6]. إنّ التخوّف من هكذا إقتراح لا يمكن أن يحمل، في أغلب الحالات، إلّا على محمل الخوف المرضيّ من كلّ ما هو إسلاميّ و محمل المنهج الإستئصاليّ.
إنّ هذه الدّعوة أوجّهها للتّونسيّين، متوّسلا إيّاهم تغليب إرادة الإنفتاح و الإختيار و نبذ الفوبيات و الأمراض النّفسيّة التّي زرعتها بنا ما تسمّى جورا بدولة الإستقلال. وندعوا اللّه أن يهدينا لما فيه إصلاح لأمرنا.