La morale
n'est pas un mot banale ou un symbole
désignant les quelques mouvements mécaniques respectant quelques normes comportementales
superficielles. En effet l’éthique, est une science multi-branche . Cela n’est
gère étonnant si l’on considère que cette science concerne la recherche et
l’établissement des principes logiques sur lesquels s’établissent nos jugements
moraux. L’attribution d’un qualificatif qualitatif a une action, du genre «bon»
ou «mauvais» ou transférer ce jugement
sur l’auteur de l’action ou l’idée n’est pas une action arbitraire ou hâtive.
Elle est le résultat de théories morales « dominantes » et de l'accumulation historique et théologique
propre à l’environnement ou le processus moral se déroule. Une partie majeure
des systèmes moraux n’est pas rédigée et on ne peut les consulter lors des
transactions rapides de la vie quotidienne. Cependant, les règles morales implicites
sont le garant réel de la confiance en autrui et préviennent le dérapage dans
la méfiance et craintes exagérées et dans le chaos et l’impossibilité de coexister.
Donc, il est
impossible à toute force ou pouvoir politique d’améliorer la qualité de vie
d’un groupe ou d’une société sans qu’elle ait déjà un ‘tissu moral fort en
soutien. Il est impossible d’établir un mécanisme ou chaque citoyen aurait un
gardien vérifiant ces actions. Le discours indécent en public, l’ harcèlement dans les rues et la
tricherie dans les marchés sont
tous des comportements que n'importe quel gouvernement, démocratique ou pas, ne
peut pas éradiquer.
Pour vérifier que l’usure frappe de plein
fouets le tissu moral des Tunisiens, on a juste à jeter un coup d’oeil sur
n’importe quelle rue bondée.
Les exemples de cette décadence sont abondants : D’abord le sentiment d'insécurité
et de suspicion continue. Cette insécurité et manque de confiance en l’autre
est justifiée par une prolifération maladive
du mensonge et de l’incapacité à découdre la vérité parmi les flux d’information
corrompu.
Ce fléau
frappe même le secteur médiatique, supposé être l'interface du peuple et sa
façade sur l’étranger, mais qui ne cesse d’être impliqué dans des scandales de
falsification et de corruption. Comme si cela n’était pas assez, certaines
chaînes télévisées sont quasiment des portes à la normalisation avec les scènes
de corruption que la famille Tunisienne refuse avec dédain. Les milieux des internautes, notamment le
facebook, jouent leur part en facilitant la prolifération des rumeurs.
Également en oie la hausse de l’héros tunisien comme étant celui capable de
tromper les autres et satisfaire ces intérêts par des moyens corrompus. Cette
image tordue su « Mhaf» est un symbole de la perte des repères moraux a un tel point qu’un comportement que
devrait être réprimandé devient héroïque.
Cette
décadence pénètre dans toute la société
et même sa supposé élites. En effet on
trouve qu’une partie de l’élite Tunisienne est pionnière et participe
activement à la désintégration du tissu moral. Et cette désintégration n’est
pas seulement liée à la dictature mais
constitue plutôt un phénomène général. L’Assemblée constituante, première
institution démocratique en Tunisie, en est la preuve. on a tous lu et vu des
députés qui placent des faux votes pour leurs collegues absents! Cet incident
est très préoccupant car il s’agit-là de la volonté de tout un peuple qui se fait truqué.
Le pire, c'est que l'incident est passé inaperçu
et aucune mesure punitive à l’échelle de ce crime n’a été prise! En a plutôt
ignoré l’incident laissant la tâche au facteur du temps pour diluer et faire oublier
l’affaire.
Après 50 ans
d'occidentalisation forcée, le fil et le constituant principal du tissu moral
Tunisien, l’islam, se trouve affaibli et encerclé. la corruption morale rampante
est le résultat directe de l’amputation atroce et artificielle de la Tunisie de
son contexte culturel et historique naturel. La morale, en Tunisie, est proche
même entremêlée avec l'islam. Donc naturellement, l’attaque parasite acharnée
sur la racine Islamique des morales a aussi affaibli le tissu moral Tunisien.
La plantation forcé de l'éthique et les modes de vie français et surtout
l'échec de cette tentative en Tunisie ont conduit à la perte des repère moraux.
Cela a produit un modèle social déformé qui n’est pas complétement occidental
et français mais qui a aussi perdu le chemin de son développement culturel
propre à lui.
Le système
éducatif Tunisien se trouve encore sur la marge de l’effort
« éducationnelle » ! Bien que cela présente une contradiction
absurde mais on trouve même que le milieu scolaire a un rôle bien
dérisoire en propageant les valeurs de corruption dès le jeune âge. Le
propos d’établissement « éducatif » ne semble pas pouvoir quitter les
plaques des écoles pour influencer ce qui se déroule dedans. A la place, en
trouve que même les responsables de l’éducation des Tunisien ne sont pas adéquatement
qualifiés. Cela se manifeste dans le manque du respect dans les écoles
tunisiennes entre les deux partenaires principaux, les élèves et les
enseignants, qui arrivent trop souvent à l’échange de violence.
La marche vers un avenir meilleur en Tunisie
ne peut réussir dans le cadre de l’absence d’un tissu moral soutenant. Il nous
faut donc, penser à la manière avec laquelle on pourrait réintroduire et renforcé le tissu moral
Tunisien. Il me parait qu’un tel effort devrait se concentrer sur trois axes
principaux : les medias, la religion et l’éducation.
En ce qui
concerne les medias, les chaines publiques surtout, doivent être réformées pour
qu’elles puissent procurer un produit médiatique qui répond aux besoins
culturels et intellectuels des Tunisien et non leur instincts animal. Religieusement,
il faudrait renforcer la conscience populaire du concept islamique de Helel et
Haram. Cela promet d’avoir des résultats profonds sur la population croyante.
Tout ça doit s’accompagner de l’établissement d’un système éducatif effectif
dans lequel les sciences humaines, notamment la philosophie, reprennent leur
rôle : procurer aux élève les
atouts logiques nécessaires pour faire
la « différence » entre le bien et le « mal ».